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La Grande Histoire du Berger Allemand
(Tiré de diverses sources dont wikipedia)
En 1878, les éleveurs allemands de chiens à aptitudes
bergères réalisent une première tentative de regroupement dans un but
d’amélioration de leurs chiens. Ceux-ci sont très variés d’un point de vue
phénotypique, notamment selon les régions : par exemple, le type Wurtemberg
porte les oreilles droites, alors que celui de Thuringe a les oreilles tombantes.
Il existe également des chiens différents en Bavière ou dans la Hesse. Mais leur
principal point commun est leur caractère qui fait d’eux de bons gardiens de
troupeaux et de très grandes : intelligence, obéissance, vigilance, incorruptibilité.
On retrouve également chez tous une robustesse et rusticité puisque jusqu’alors la
sélection empirique qui a été réalisée ne visait qu’à obtenir de bons chiens de
travail. En 1891, les éleveurs, et notamment le comte Von Hahn et le capitaine
Riechelmann, établissent un premier livre généalogique et tentent d’établir une
société, le Phylax, mais le projet n’aboutit pas.
C’est le capitaine de cavalerie Max Emil Frédéric von Stephanitz qui fut le
véritable père de la race. Après avoir longtemps admiré les aptitudes des chiens
de berger, il décide d’en acheter un le 3 avril 1899. Son nom d' origine, Hektor
von Linksrhein qu’il rebaptisera ensuite Horand von Grafath. Celui-ci est gris
et jaune, plutôt de type berger de Thuringe (mais à oreilles droites). Von
Stephanitz et Arthur Meyer créent ensuite le club de race le 22 avril 1899 à
Karlsruhe (Verein für deutsche Schäferhunde ou SV), le capitaine sera à sa tête
pendant 35 ans.
Le 28 septembre 1899 est publié le premier standard de la race, et en 1900,
Horand inaugure le livre des origines du SV (Zuchtbuch). Ce qui fera plus tard
la force de la race, c’est la largesse de ses dirigeants dans la première
définition du berger allemand : « tout chien de berger vivant en Allemagne qui,
grâce à un exercice constant de ses qualités de chien de berger, atteint la
perfection de son corps et de son psychisme dans le cadre de sa fonction
utilitaire ». Les buts sont clairs, c’est donc par et pour le travail que la
sélection du Berger Allemand commence.
Le club présente rapidement une activité importante et organisée. Dès 1902 un
journal est édité pour tous ses membres, et en 1903 un registre de sélection
voit le jour avec la compilation des performances des reproducteurs. Les progrès
furent rapides car bien dirigés à l’échelon national et bien suivis par les
efforts des éleveurs (1215 membres en 1906). On commença à rechercher des
femelles du même type et à organiser des expositions pour uniformiser la race,
et notamment une exposition nationale d’élevage qui permettait à tous les
éleveurs du pays de choisir des reproducteurs homogènes.
Peu à peu on trouva au berger allemand d’autres utilités que la garde des
troupeaux (ceux-ci ayant vu leur effectif diminuer). Ses qualités de robustesse,
son flair hors pair et son obéissance à toute épreuve encouragèrent la police
allemande à l’utiliser. En 1914, le SV et l’armée organisent une démonstration
des possibilités du BA en temps de guerre, à laquelle il paya ensuite un lourd
tribut.
Dès 1910, l’importation de bergers allemands commence en France et augmente
d’année en année : 4132 chiens arrivent en France au cours du premier semestre
1912. C’est Georges Barais (élevage de Beauchamps) qui tiendra une place
capitale pour le berger allemand en France. Il crée en 1913 le club du berger
d’Alsace puis, en 1920, la Société du Chien de Berger d’Alsace (SCBA) qui
structure réellement l’élevage. Dès sa constitution, celle-ci édite un bulletin
mensuel malgré les faibles moyens de l’époque. Le 7 mars 1920 une première
exposition de berger d’Alsace a lieu à Bordeaux, jugée par Georges Barais, et le
compte-rendu de la journée est déjà disponible dans le bulletin du 1er avril.
Adolf Hitler a possédé un premier berger allemand dès 1921. Cependant il fut
forcé d'envoyer le chien vivre ailleurs ; celui-ci s'échappa et rejoignit son
maître. Hitler développa dès lors un grand respect pour cette race de chiens.
Il posséda par la suite une chienne berger allemand nommée Blondi qui lui fut
offerte en 1941.
En 1922, l’examen de Körung est mis en place pour la sélection des reproducteurs
; ceux qui sont déclarés aptes à la reproduction sont inscrits dans le Körbuch.
En 1926, le livre des origines compte déjà 346 000 chiens inscrits ! Dans les
années 50, l’épreuve du coup de feu et le test de caractère font leur
apparition. Le SV est renommé pour le dirigisme qu’il impose à l’élevage :
nombre de saillies limité, choix de l’étalon en accord avec le surveillant
d’élevage, interdiction de faire saillir une femelle recommandée par un mâle non
recommandé… Toutes ces mesures visent à guider la sélection pour le mieux.
Katzmair et Funk succèdent à von Stephanitz, puis le Dr Rummel en 1971. En 1974,
est créée l’Union mondiale des Associations de Berger Allemand (WUSV), grâce à
la volonté de regroupement du Dr Rummel, qui encourageait « un dialogue
fructueux, aussi bien pour l’élevage que pour l’utilisation ». En 1982, Hermann
Martin (élevage von Arminius) devient président du SV. Le premier championnat de
travail WUSV se déroule à Munster du 16 au 18 septembre 1988. En 1994, Peter
Messler prend la tête du SV jusqu’en décembre 2002 ; lui succède alors Wolfgang
Henke.
Les membres du club font preuve de beaucoup de motivation et de dynamisme pour
voir évoluer leur race. Ils se retrouvent très fréquemment lors de réunions pour
parler de leurs chiens. Ce n’est que le 8 octobre 1922 que les Français
reconnaissent officiellement l’origine allemande de leur chien favori (ils
considéraient auparavant que cette race française avait été volée par les
Allemands en 1870) et la SCBA devient la Société du Chien de Berger Allemand.
Elle tient son livre d’élevage et publie des pedigrees jusqu’en 1958 (création
de la SCC). Lorsque Georges Barais disparaît en 1955, c’est Marcel Olive (élevage
de Fort-Réal) qui lui succède.
La SCBA a été et reste le premier club de race français. Elle aligne sa
politique d’élevage sur le pays d’origine pour obtenir les meilleurs résultats
possibles.
En Italie, le premier berger allemand s’appelait Olaf von Hohen Fichte, et fut
importé en 1949 par Danzio Gobbi (titulaire de l’élevage de l’Alta Quercia, il
importa aussi par la suite le célèbre Mutz von Pelztierfarm). À la même date,
Leonardo Gatto Roissard (élevage di Casa Gatto) et le Dr Ignazio Barbieri
fondèrent le club du berger allemand à Milan, transféré ensuite à Modène en 1969
par le Dr Walter Gorrieri (élevage di Val del Tiepido). Ce dernier constitua en
1977 le SAS (Società Amatori Schaferhünde), qui est le club de race actuel. Le
nombre d’inscription au LOI passa de 2.492 (en 1949) à 5.222 (en 1969). C’est
dans les années 1970 que les chiffres explosent : 28.857 naissances en 1976 ! Ce
record a ensuite subi une diminution et s’est stabilisé depuis les années 1990.
Les élevages cités sont ceux qui ont le plus marqué les années de 1965 à 1975,
plus tard on peut noter l’importance des affixes : di Cà San Marco (F. Dolci),
del Catone (S. Capetti), di Casa Mary (W. Pagin), d’Ulmental (Francioni). Le
président du SAS en 2003 est Ezio Roman, presque 6000 membres y sont inscrits.
L’Italie a vu naître plusieurs grands champions et même plusieurs « Auslese »
allemands, (Le qualificatif « Auslese » est attribué tous les ans lors des
Nationales d’Elevage des différents pays aux meilleurs chiens des classes
"ouverte" mâles et femelles, sur décision du juge qui décèle en eux des qualités
plus qu’excellentes, voir exceptionnelles).
Le plus célèbre étant certainement Max della Loggia dei Mercanti.
L’élevage italien le plus présent actuellement au niveau international est
certainement della Valcuvia de Luciano Musolino, surtout grâce au chien Dux, qui
a obtenu le titre d’« Auslese » en Allemagne en 2001. (Le qualificatif « Auslese
» est attribué tous les ans lors des Nationales d’Élevage des différents pays
aux meilleurs chiens des classes "ouverte" mâles et femelles, sur décision du
juge qui décèle en eux des qualités plus qu’excellentes, voire exceptionnelles).
En 1958, la première exposition nationale d’élevage a lieu à Vichy, avec
rapidement l’instauration des tests au coup de feu et des dépistages de la
dysplasie de la hanche. Depuis 1978, un test de caractère est également mis en
place. Ce rassemblement fut d’abord dénommé exposition principale d’élevage,
avant de devenir en 1987 l’exposition nationale d’élevage (définition de la
SCC). Depuis 1989, elle a lieu chaque année en un lieu différent.
Aux États-Unis, il semble que le premier BA ait été ramené sur ce continent par
le sergent Lee Duncan, qui avait vu les exploits de ce chien pendant la Première
Guerre mondiale. La race atteint toute sa notoriété grâce au succès de son chien
dans la série "Rusty et Rintintin". Le club fut fondé en 1913 par S. Hastead
Yates. Il mena une politique différente de celle des européens en privilégiant
la beauté au travail. Avec 25.000 inscriptions au livre des origines en 1926 et
plus de 100.000 en 1970, on peut dire que le BA y tient aussi une place très
importante.
En Espagne, le club de race du berger allemand fut fondé par un groupe de
soixante personnes le 28 janvier 1978, avec comme premier président le juge
Andres Choclan Martos. En 1988, il comptait 2.286 membres. Actuellement, le
président est Manuel Martin et il compte 3.000 adhérents. Les éleveurs espagnols
ont su utiliser des reproducteurs d’origines variées : allemands, italiens,
français, puis espagnols.
Description du Berger Allemand, Quel type de chien ?
Le berger allemand est un chien à la fois très sportif et élégant, grâce à sa
taille souple. Son pelage est dense, rude et droit. Sa robe est
noire-marron-fauve, noire ou encore grise. Sa truffe est foncée (noire), ses
yeux en amande de couleur brune et ses oreilles droites. Sa queue est tombante,
touffue. Il existe deux variétés également reconnues : à poils courts ou à poils
longs.
Les bergers allemands sont des chiens très polyvalents composés de deux lignées
:
la lignée dite de travail : chien de garde, chien policier, pompiers, chien
d'avalanches, aide aux handicapés, chiens guide d'aveugle... mais encore de
compagnie.
la lignée dite de beauté : (pour les concours canins). Le standard exigeait
depuis les années 60 qu'ils aient le dos courbé, c'est-à-dire les pattes
arrières situées bien plus bas que les pattes avant, d'où l'affection fréquente
dont ils sont atteints : la dysplasie de la hanche (voir plus bas).
Depuis peu, un retour des standards vers une race plus solide devrait rendre au
Berger Allemand sa totale polyvalence .
Les mâles ont une taille d'environ 60 à 65 cm au garrot et les femelles entre 55
à 60 cm au garrot. Le poids équivaut de 30 à 35 kg pour la femelle et de 35 à 40
kg pour le mâle.
Caractère du Berger Allemand
Le berger allemand est particulièrement fidèle à ses maîtres
et obéissant. Il fait preuve d'une grande intelligence et est très discret. Il
peut aussi être un très bon chien de garde. Il faut le dresser fermement mais
sans brutalité afin qu'il considère son maître comme un chef de meute. Un bon
maître fera de son berger allemand un bon chien en le dressant correctement et
non en le dirigeant.
C'est un chien d'extérieur, qui apprécie les grands espaces et l'exercice. Il
est sportif, gai, rigoureux, déterminé mais peut être aussi très peureux... A
l'âge adulte le berger allemand est un chien qui se sent fort vis à vis de sa
famille, il protège donc instinctivement les plus faibles de celle-ci, c'est-à-dire,
les enfants.
Utilisation diverse du Berger Allemand
Présent dans toutes les disciplines du secteur sportif (ring, pistage, RCI,
agility, cross, etc...) et le secteur utilisation pratique (chien pour
handicapés, chien de décombres, d'intervention, de déminage, de recherche, de
drogue, d'avalanche, etc...), il est utilisé chez les pompiers, l'armée, la
police et les sociétés de gardiennage. Mais aussi il peut être un excellent
chien de compagnie. En effet, sa carrure assez impressionnante et sa
ressemblance avec le loup le font facilement affecter aux tâches de dissuasions
dévolues au chien de la famille, comme garder la maison, par exemple. Sa robe
rustique est facile d'entretien et il supporte assez bien le froid.
Un exemple célèbre en est le chien Rintintin : chien de fiction, à l'origine, un
chien réel. Dans la série télévisée de 1950, le chien Rintintin est à la fois
chien de l'armée et le chien personnel d'un petit garçon. À ces titres, il
effectue des missions très diverses : pistage, surveillance, assistance... voire
portage, tout en restant aussi un "chien au foyer". Aucune autre race ne peut se
vanter d'être présente dans presque toutes les utilisations.
Notons que sa morphologie l'empêchant de se "mettre debout", c'est-à-dire de se
dresser sur les pattes arrière sans soutien, les affectations du Berger Allemand
en tant que chien de cirque ne sont pas connues !
Les Bergers allemands sont utilisés dans l'armée pour
détecter les mines.
Le berger allemand est un chien de travail (lignée de travail), utilisé comme guide d'aveugles, il
est aussi capable de retrouver des rescapés victimes d'avalanches ou de
tremblements de terre comme a Haïti récemment, son flair est aussi utilisé pour
retrouver de la drogue ou des explosifs. Le berger allemand accompagne son
maître n'importe où, ainsi il peut être parachuté afin de pouvoir effectuer des
interventions particulièrement délicates. Cette polyvalence est le résultat
d'une grande complicité entre le maître et son chien, ce qui en fait un
excellent chien de garde puisqu'il défendra les biens et la famille de son
maître. Ainsi l'éducation du berger allemand est un fondamental à ne surtout pas
négliger.
Les Origines
On ne peut pas comprendre pleinement les origines du Berger allemand sans avoir une idée précise du contexte historique et de l'atmosphère qui régnaient au moment de sa naissance et de la formation d'une association spécialisée veillant à contrôler son élevage. Nous sommes en Allemagne, au beau milieu de l'empire de Bismarck ; la Confédération allemande a été proclamée le 18 janvier 1871, dans un climat de grand conservatisme et la classe militaire a beaucoup de pouvoir. Nous sommes également pendant la période de la révolution industrielle et on observe, en particulier après 1880, une forte migration de la population rurale vers les grandes villes. Bien que Bismarck, lui-même propriétaire terrien, exprimât à plusieurs reprises son inquiétude pour le sort de l'agriculture et proposât des lois destinées à protéger les produits de la terre, l'industrie urbaine était en train d'épuiser rapidement le monde rural.
Le Berger Allemand au début du XIXe
Dans ce contexte très préoccupant sur certains points, on ressentit une certaine nostalgie à l'égard d'un monde qui semblait destiné à disparaître. Des groupes de passionnés commencèrent à s'intéresser à l'élevage des moutons, d'autres s'en allèrent à la redécouverte des techniques du tissage de la laine, et d'autres encore, toujours dans cette atmosphère de nostalgie bucolique, commencèrent à s'intéresser aux chiens utilisés pour garder les troupeaux.
L'univers de ces chiens était extrêmement varié : les sujets étaient très
différents les uns des autres en fonction des régions et de l'usage que le
maître comptait en faire. Certains chiens étaient de plaine, d'autres de
montagne, certains devaient protéger les troupeaux des loups, d'autres servaient
à éloigner les voleurs. On choisissait certains chiens pour leur agilité,
d'autres pour leur force ou leur corpulence.
Avec le recul, on imagine aujourd'hui que dans ce groupe si hétérogène, certains
chiens devaient intéresser les passionnés plus que d'autres. Parmi eux, les
chiens de berger exprimaient une forte rusticité ainsi qu'une grande
indépendance et de la fierté. Nous verrons plus tard à quel point ces traits de
caractère seront très importants dans la sélection du Berger allemand.
Parmi les éleveurs pionniers, qui commençaient à attirer l'attention, on retient surtout deux noms : Wachsmuth de Hanovre et Sparwasser de Francfort. Dès 1877, ils commencèrent à effectuer un travail de sélection sur les chiens de berger. Il est difficile, voire hasardeux, d'affirmer aujourd'hui jusqu'à quel point leurs sujets pouvaient ressembler au Berger allemand ; les chroniques historiques citent cependant le nom de deux chiens : Grief et Lotte. Il faut attendre encore quatorze longues années avant d'assister à un autre événement important dans cette chronique des origines : ce fut en effet en 1891 que le capitaine Reilchelmann Dunau et le comte von Hahn fondèrent une association appelée Phylax, destinée à promouvoir le chien de berger. Cette association eut une durée de vie assez brève et houleuse ; des dissensions entre ses membres aboutirent en effet à sa dissolution en l'espace de quelques années. Mais, dès lors, on commença à éprouver à l'égard de cet univers un intérêt particulier, qui n'était pas près de s'éteindre. Les passionnés se lancèrent dans une série de croisements entre différentes lignées de chiens de berger, dans le but de regrouper les qualités de sujets souvent dissemblables.
Parmi les ancêtres possibles du Berger allemand, on mentionne souvent des
lignées originaires de deux zones géographiques assez éloignées l'une de l'autre
: le Wurtemberg et la Thuringe. On note que, curieusement d'ailleurs, l'élevage
d'ovins est encore largement pratiqué en Thuringe et que cette région compte la
plus forte population de moutons de toute l'Allemagne. Les modèles de la
Thuringe étaient des chiens plutôt petits, très agiles, à la robe grise
et épaisse et aux oreilles droites ; à l'inverse les modèles du
Wurtemberg étaient plus massifs, avec une ossature plus forte et plus
imposante.
Naturellement, du fait que ces régions n'étaient pas isolées et qu'il existait
un certain mouvement interne et externe (l'élevage en soi est une activité
nomade), il est fort possible que les chiens des régions voisines aient influé
sur nos deux modèles ; autant dire qu'ils devaient être d'une homogénéité toute
relative. Quoi qu'il en soit, les éleveurs comptaient essentiellement sur les
accouplements pour obtenir une synthèse des différentes qualités recherchées,
mais ils étaient aussi en quête de sujets d'une taille précise, aux oreilles
droites, et dotés d'une queue non en trompette.
Toujours en référence au contexte historique de ces origines, un article de
cette époque révèle ce que l'on attendait en ce temps-là d'un chien d'utilité :
en 1896, un certain docteur Gerland di Hildesheim présenta pour
la première fois des chiens dressés spécialement pour travailler avec la police.
En 1910, ce type de chiens figure dans plus de cinq cents locaux de police et la
plupart d'entre eux sont... des Bergers allemands !
Horand v. Grafath
La naissance d'une nouvelle race
Le Berger allemand n'est devenu une race officielle que dans les toutes
dernières années du XIXe siècle ; cette avancée est étroitement liée à un homme,
dont le nom restera à jamais dans l'histoire comme celui du « père du Berger
allemand » : von Stephanitz. Le Rittmeister (capitaine de cavalerie) FriedMax
Emil rich von Stephanitz est, en effet, le personnage clé de toute l'histoire de
ce chien : il fut non seulement le premier homme à enregistrer des sujets sur le
Livre des origines (Zuchtbuch) mais il créa avec son ami Arthur Meyer le premier
standard de la race et fonda la société cynophile spécialisée qui s'occupe
encore aujourd'hui d'enregistrer et de sélectionner le Berger allemand en
Allemagne.
Le premier sujet enregistré sur le Livre des origines fut
véritablement le personnage le plus passionnant de cette histoire : Hektor
Linksrhein, rebaptisé plus tard Horand von Grafrath.
L'histoire de ce chien, digne d'un roman, fut plutôt mouvementée et insolite. Né
en 1895 dans l'élevage de Sparwasser, il est acheté par Eiselen, un éleveur
passionné, titulaire de l'affixe célèbre à l'époque « von der Krone » de
Heidenheim. Meyer et von Stephanitz tombèrent sur ce sujet qui avait déjà
atteint l'âge adulte ; aussitôt sous le charme de cet animal aussi harmonieux
que noble, ils l'achetèrent pour deux cents marks. Von Stephanitz avait noté
quelques données caractéristiques du sujet : hauteur : 60-61 cm ; longueur :
66-67 cm ; poids : 25 kg ; longueur des oreilles : 13 cm.
Plus tard, en évoquant son souvenir, il le décrira avec des mots empreints d'une
fervente admiration :
« Horand incarnait aux yeux des passionnés de l'époque les rêves les plus fous.
Grand, par rapport aux autres chiens, il mesurait environ 60-61 cm de haut
[...]. Son ossature était forte, ses lignes harmonieuses et sa tête exprimait la
noblesse. Essentiel pour sa structure, ce chien était très nerveux. Son
caractère était à la hauteur de ses qualités extérieures : merveilleux dans son
attachement fidèle à son maître, il affichait également une vraie nature
aristocratique associée à une volonté de vivre indéfectible. Bien qu'il n'eût
reçu aucune forme de dressage dans sa jeunesse, il était attentif et obéissant
au moindre signe de son maître, mais s'il était livré à lui-même, il devenait la
pire canaille, le braconnier le plus sauvage et un querelleur invétéré. Jamais
fatigué, toujours en mouvement, bien disposé à l'égard des étrangers
inoffensifs, jamais soumis, joueur avec les enfants et... éternellement
amoureux. »
Ainsi fut le sujet qui donna naissance à la nouvelle race ! Après avoir changé
de propriétaires, Hektor Linksrhein devint Horand ; on ajouta à ce prénom
l'affixe de l'élevage de von Stephanitz « von Grafath » et on l'enregistra dans
le Livre des origines sous le numéro SZ 1.
Ainsi démarra la grande histoire du Berger allemand mais aussi celle de la
Verein für Deutsche Shäferhunde (Club du chien de Berger allemand, abrégé SV).
L'évolution du Berger allemand : de Horand aux années trente
La race connaît à ses débuts de nombreux accouplements étroitement consanguins : le pedigree de Roland v. Starkenburg (Sieger 1906-1907) est un classique du genre.
Roland v. Starkenburg
parents | grand-parents | arrière-grand-parents |
Heinz Starkenburg | Hector Schwaben | Horand Grafath |
Lucie Starkenburg | Mores Plienningen | |
Pollux | ||
Prima | ||
Bella Starkenburg | Beowulf | Hector Schwaben |
Thelka v.d. Krone | ||
Lucie Stakenburg | Pollux Prima |
Après avoir trouvé en Horand von Grafath le modèle de référence pour démarrer les sélections, on abordait une phase délicate de l'élevage, celle qui consistait à fixer les caractères spécifiques de la race. Pour cela, on accoupla plusieurs fois le « chef de la lignée » avec des femelles bergers du Wurtemberg et de la Thuringe. Signalons, à titre indicatif, qu'une de ces chiennes, la reproductrice Freya v. Grafath, s'accoupla au moins quatre fois avec Horand en l'espace de trois ans.
Parmi les cent cinquante enfants inscrits et générés par cet étalon,
Hektor v. Schwaben
le plus important fut certainement Hektor v. Schwaben, dont la mère, Mores Plieningen, était une « véritable » chienne de berger, aux origines inconnues. Hektor s'accoupla souvent avec d'autres enfants de Horand, donnant ainsi naissance à une progéniture étroitement consanguine comme les deux frères Beowulf et Pilot III nés de Hektor et Thekla I v.d. Krone.
Ces derniers représentèrent avec Heinz v. Starkenburg la triade des meilleurs
sujets de ces premières années. Heinz s'accoupla avec la reproductrice Bella v.
Starkenburg qui donna naissance le premier novembre 1903 à un autre chien
destiné à incarner pendant longtemps le mythe de la race : Roland v. Starkenburg.
Ce chien était complètement noir et son lignage comportait deux cas d'étroites
consanguinités : la reproductrice Lucie v. Starkenburg était par sa grand-mère
maternelle et paternelle, et Hektor v. Schwaben était à la fois son grand-père
et son arrière-grand-père.
Roland était non seulement un sujet de très grande qualité pour cette époque,
mais également un grand reproducteur, puisqu'un de ses fils marqua un moment
très important dans l'histoire du Berger allemand : Hettel Uckermark, couronné
Sieger en 1909.
L'année suivante, on attribua ce titre à un chien gris et plutôt haut sur pattes
: Tell v. Kriminalpolizei. En regardant aujourd'hui sa photographie, on note à
quel point il se distinguait considérablement de ses congénères de l'époque.
Nous sommes à la veille d'années très difficiles,
Erich v. Grafenwerth
et pas seulement pour l'Allemagne : en 1914 la Première
Guerre mondiale éclata et le pays mit longtemps avant de s'en remettre et, avec
lui, l'élevage du Berger allemand.
Nous arrivons ainsi en 1920, lorsque Erich v. Grafenwerth devint champion
d'Allemagne. Ce sujet de couleur plutôt foncée était bien proportionné et
offrait un ensemble très harmonieux.
Pendant les années vingt, le Berger allemand comptait déjà un nombre important
de passionnés et d'éleveurs ; les sujets présentés dans les expositions et dans
les championnats atteignaient des niveaux de qualité et d'homogénéité résolument
modernes.
Le 29 août 1925, le jour du championnat allemand, fut la date importante marquant le début d'une nouvelle ère. Aussitôt, le Rittmeister von Stefanitz invita à Ossig tous les éleveurs et les passionnés pour participer à une importante réunion avant la grande manifestation et ainsi débattre sur le présent et sur l'avenir de la race.
Pendant le championnat, qui eut lieu à la Fest Halle de Francfort, von
Stephanitz en personne jugea la classe Adultes mâles avec une sévérité jamais
montrée auparavant ; il entendait ainsi éliminer tous les sujets dont les
défauts du point de vue du caractère et morphologiques pouvaient nuire à
l'avenir de la race.
Le titre de Sieger fut remporté par un chien d'une importance et d'une modernité
absolues : Klodo v. Boxberg, qui deux ans plus tôt avait remporté le championnat
de Tchécoslovaquie.
Ce sujet était allongé, doté d'une grande amplitude de mouvement et bâti d'une
manière vraiment originale par rapport aux autres chiens de cette époque, qui
étaient plus trapus et plus carrés.
Klodo v. Boxberg
Quatre ans plus tard, un fils de Klodo v. Boxberg vint s'imposer sous les feux de la rampe : son nom était Utz v. Haus Schütting, originaire de l'élevage du docteur Funk, qui deviendra ensuite le président de la SV. Même s'il ne dégageait pas la même classe que son père, ce sujet était certainement un formidable compétiteur. Les commentaires de l'époque le décrivaient en effet comme un chien qui, juché « sur ses quatre pattes », avait quelque chose de vulgaire, mais une fois qu'il était sur le ring, il gagnait énormément en expression et était capable de marcher de manière très harmonieuse et équilibrée, du plus grand effet. Ce qu'il avait de plus particulier était son tronc, dont les proportions lui donnaient pour la première fois un aspect profondément moderne.
Utz v. Haus Schütting
Klodo et Utz furent sans nul doute les chiens qui changèrent le goût esthétique des éleveurs ; ces derniers commencèrent à s'orienter vers des sujets moins hauts sur pattes et mieux proportionnés du tronc au thorax.
Hussan v. Haus Schütting
En 1932, un fils de Utz, issu du même élevage, remporta le
titre de Sieger : Hussan v. Haus Schütting. Ce chien ne fut
certainement pas aussi bon reproducteur que compétiteur, c'est pourquoi on le
vendit très vite aux États-Unis. Si on le considère comme une curiosité
historique, c'est uniquement parce qu'il fut le seul chien dans l'histoire du
championnat allemand à obtenir pour la quatrième génération de suite le titre de
Sieger. En somme, son père, mais aussi son grand-père et son arrière grand-père
avaient obtenu le même titre avant lui.
Nous sommes au début des années trente et l'Allemagne entrait dans la période
sombre de la dictature nazie, puis de la guerre et enfin de la reconstruction.
Il faudra attendre la fin des années quarante avant de voir réapparaître des
sujets de haut rang sur scène ; c'est là que commença l'histoire moderne du
Berger allemand que nous allons traiter de manière plus approfondie ci-après.
Quanto, Canto et Mutz furent de grands sujets, dotés de grandes qualités sportives et des reproducteurs de haut rang, mais ils furent surtout de véritables chefs de lignée, qui n'ont jamais cessé " à peu de chose près" de transmettre leurs caractéristiques à travers leur descendance. Différents facteurs contribuèrent à leur énorme succès, dont le fait qu'ils étaient liés les uns aux autres par une certaine « complémentarité » : chacun d'eux en effet compensait les défauts des deux autres.
Grosso modo, on retrouvait souvent dans la descendance de Canto des qualités
distinctives, des lignes dorsales, des croupes et des humérus longs ; en
revanche, on remarquait parfois des problèmes de solidité des ligaments
postérieurs et un caractère excessivement sensible.
Quanto, à l'inverse, transmettait de belles expressions, des couleurs agréables
et d'excellentes angulations, mais on observait parfois des avant-bras un peu
courts et des faiblesses dorsales. Enfin Mutz transmettait une grande
robustesse, de belles proportions, des garrots bien relevés et un excellent
caractère ; parfois, on remarquait des problèmes de marques de couleur claire,
de faibles angulations, et des croupes trop inclinées. Naturellement, avec le
temps, les lignées de cette triade se sont étroitement mêlées et il devint de
plus en plus difficile de retrouver les caractéristiques de chacun d'eux.
Aujourd'hui, trente ans plus tard, il est pour ainsi dire impossible d'affirmer
lequel de ces trois grands personnages fut le plus important, mais on peut sans
nul doute attribuer à Canto et Quanto la palme de l'innovation, car ils furent
les seuls à proposer une nouvelle typicité et une élégante harmonie, inconnues à
cette époque.
L'évolution rapide provoquée par les deux Wienerau a largement contribué à
l'échec, ou mieux à écourter le succès de certains sujets importants des années
soixante-dix, comme celui de Dago, Jupp et Marko, qui tout à coup, face à
l'évolution rapide des mœurs, représentèrent un type désormais totalement
obsolète.
Jeck v. Noricum Zamb v.d. Wienerau
parents | grand-parents | arrière-grand-parents |
Condor v. Hohenstamm | ||
Condor v. Schnapp | Gilde v.d. Lillisruh | |
Condor v. Zollgrenzschutz-Haus | Carmen v. Sixtberg | Volker v. Zollgrenzschutz-Haus |
Caret v. Elfenhain | ||
Lido v.d. Wienerau | Jalk V.Fohlenbrunnen | |
Yoga v.d. Wienerau | Dixie v.d. Wienerau | |
Frgga v. Asterplatz | Gelmo v.d. Neuzenlache | |
Dixie v.d. Wienerau | ||
Quanto Von Der Wienerau
Consanguinité
4 - 5,5 VA Alf vom Nordfelsen
Au championnat allemand de 1968, un certain Quanto v.d. Wienerau
se présenta dans la classe Junior mâle ; ce sujet était un peu lourd, légèrement
allongé, avec une belle expression masculine et des couleurs magnifiques. À la
fin de l'épreuve en allure, on lui attribua la sixième place et une
qualification sans grand enthousiasme ; au milieu de tous les chiens de sa
classe, il passa pour ainsi dire inaperçu. Et pourtant, ce même Quanto s'avérera
quelques années plus tard un des plus grands reproducteurs de l'histoire du
Berger allemand et son nom fera une entrée fulgurante dans les généalogies du
monde entier.
Son père, Condor v. Zollgrenzschutz-Haus, deux fois Auslese, avait reçu d'excellentes qualifications du président de la SV alors en place, le docteur Funk, malgré sa taille extrêmement réduite, 62 cm.
Condor v. Zollgrenzschutz-Haus
Sa mère, Yoga v.d. Wienerau, fille de deux enfants de la reproductrice Dixie v.d.
Wienerau, n'était pas, elle non plus, très grande, mais plutôt allongée et ses
aplombs antérieurs étaient légèrement tournés vers l'extérieur.
Jugée par Schneeloch au championnat de 1969, on ne lui attribua que la sixième
place parmi les Excellents, en raison d'une certaine fragilité des ligaments de
ses membres antérieurs.
Dans la portée de Quanto, outre ce sujet, figuraient trois femelles et deux
mâles, dont l'un, Quino, obtiendra un « Excellent » en classe Adultes au
championnat allemand.
Fils de Quanto von der Wienerau
Parents | Grand-parents | Arrière-grand-parents |
Condor vom Zollgrenzschutz-Haus | Condor v. Schnapp | |
Quanto v.d. Wienerau | Carmen vom Sixtberg | |
Yoga von der Wienerau | Lido von der Wienerau | |
Frigga vom Asterplatz | ||
Asta von der Modauquelle | Caro vom Schaafgarten |
Elch von der Wienerau Danja vom Wamdtweiher |
Dago vom Schloss Dahlhausen | ||
Wanda vom Pilgersberg | Toska Sudetenstolz |
Dick v. Adeloga
Consanguinité
5 - 5 V Vello zu den Sieben-Faulen
5 - 5 V Gunda vom Fohlenbrunnen
5,5 - 4 V Berta vom Lorscher Sand
4 - 4 VA Jalk vom Fohlenbrunnen
5 - 5 VA Alf vom Nordfelsen
Lorsqu'il se présenta pour la première fois à la sélection en août 1969, à l'âge de 29 mois, le juge Rummel lui attribua une excellente qualification qui soulignait la grande harmonie de l'animal et une excellente angulation antérieure. Moins d'un mois plus tard, les juges Funk et Rummel lui décernèrent une superbe place de quatrième Auslese. Puis, il joua durant trois années consécutives un rôle de premier plan au cours de la Siegerhauptzuchtschau et fut même nommé vice-Sieger en 1971. Quelques mois avant de remporter cette place exceptionnelle, il avait été acheté par un éleveur italien, M. Alquati de Crémone, qui le présenta cette même année dans son pays au championnat SAS (Sociétà Amatori Schäferhunde) dans d'excellentes conditions de forme. Face à un autre « mythe vivant », Mutz, également de propriété italienne et second Auslese à Nuremberg en 1970, le juge Gorrieri attribua la deuxième place à Quanto. Cette décision souleva d'ailleurs un tollé et d'interminables polémiques que les passionnés suivirent pendant longtemps avec grand intérêt.
Avec Quanto, il souffla un vent de progrès considérable sur la race. Techniquement, il reproposait certaines qualités importantes de son ancêtre Rolf : excellentes épaules, avant-main, cou mis en valeur par un ensemble particulièrement agréable et harmonieux.
Herzog v. Adeloga
Il eut l'occasion d'exprimer ses qualités très prononcées
avec toutes les lignées ; cependant, d'un point de vue statistique, il obtint
ses meilleurs résultats d'une part avec la descendance de Dago, dont il
adoucissait une typicité un peu désagréable, pour conserver la classe et la
croupe, et d'autre part avec celle de Jalk v. Fohlenbrunnen, dont il tempérait
une certaine rigidité et conservait des traits positifs comme la robustesse et
les proportions équilibrées.
De nombreux enfants de Quanto atteignirent de hautes places : au moins
vingt-trois Excellents et six Auslese. Parmi eux, Dick v. Adeloga (Sieger 1973 et premier Auslese
1974) représenta pendant longtemps aux yeux des passionnés l'image vivante du
standard.
D'une harmonie exceptionnelle, doté d'excellentes angulations et d'une grande expressivité, il fut aussi un marcheur d'une grande force et très tenace. Disparu prématurément, il laissa derrière lui une ribambelle d'enfants, parmi lesquels deux sujets de haute volée : Herzog v. Adeloga et Grando v. Patersweg. Avec le temps, on constata dans la descendance de Dick l'apparition de types et de couleurs désagréables qui remontaient à son grand-père maternel, Caro v. Schaafgarten, si bien que, peu à peu, sa dynastie perdit de sa superbe.
Grando v. Patersweg
Lasso di Val Sole
grand-parents
arrière-grand-parents
Cindor vom Zollgrenzschutz
Condor von Schnapp
Quando von der Wienerau
Carmen vom Sixtberg
Yoga von der Wienerau
Lido von der Wienerau
Frigga vom Asterplatz
Veus von der Silerbuche
Dago vom Schloss Dahlhausen
Sara vom Sonnenberg
Gina von der Silberbuche
Dolly vom Sonnenberg
Dago vom Schloss Dahlhausen
Sara vom Rat
Consanguinité
- 3,3 VA Dago vom Schloß Dahlhausen
- 4,4 V Raps vom Piastendamm
- 4,4 V Fanny vom Haus Goldschmied
- 5,5 V Onyx vom Glockenland
- 5,5 V Blanka von der Prinzenruh
- 5,5 V Atlas vom Piastendamm
- 5,5 V Heidi vom Haus Poetsch
La lignée de Lasso di Val Sole fut en
revanche bien plus importante et dura plus longtemps. Ce chien né en Suisse et
acheté en Allemagne, remporta trois fois le titre Auslese. Sa mère était
étroitement consanguine avec Dago ; il combinait la classe de ce dernier avec
les qualités de Quanto, notamment son antérieur et sa délicate harmonie. Son
activité reproductrice fut qualitativement d'une grande constance, à l'exception
de quelques rares cas reproduisant des problèmes typiques de la branche
maternelle : museaux longs et angulations excessives de l'arrière. Parmi ses enfants, 158 parvinrent à être sélectionnés en
première classe, et parmi eux au moins 11 finirent Auslese !
Un exemple significatif de croisement heureux entre les lignées de Quanto et
celles de Canto fut certainement Reza v. Haus Beck, fils de la
célèbre reproductrice Flora v. Königsbruch. Ce mâle au tronc puissant et très
expressif ne parvint jamais, malgré son haut niveau qualitatif, à se présenter
au championnat en classe Adultes. Il fut cependant un reproducteur d'une
importance capitale, qui transmit des proportions et un antérieur de qualité,
mais également de la force et un type très prononcé.
Reza v. Haus Beck
De même une sœur de Canto, Celly v.d. Wienerau, donna naissance à Vello v. Unterhain : ce sujet au tronc superbe fut le père de nombreux sujets de haut rang, bien qu'il n'eût jamais atteint de hautes places en championnat. Parmi les enfants de Quanto, Gundo v. Klosterbogen sortit du lot : ce chien expressif était le fils de la célèbre Connie v. Klosterbogen, Siegerin 1969, dont il avait hérité les qualités expressives mais également la constitution.
Gundo v. Klosterbogen
Vello v. Unterhain
On pourrait citer encore bien d'autres enfants de Quanto, certains sujets étaient d'ailleurs d'excellents reproducteurs, mais la liste serait bien trop longue. L'un d'entre eux mérite encore cependant d'être mentionné, même s'il n'a jamais atteint un grand niveau sportif, car il est à l'origine d'une lignée particulière de femelles : Ali v. Katzenbuckel. Ce chien, au caractère excellent, participa également à un championnat de travail ; il fut le père des célèbres reproductrices Otti et Reni v. Trienzbachtal, à l'origine de toute une longue dynastie, propriété de l'éleveur Bucher, qui reprit pendant longtemps certaines qualités essentielles - en plus modernes - du grand, voire du gigantesque Quanto v.d. Wienerau.
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